Capoeira

CONTE « Le fils de Salomon. »

Il était une fois dans des lieux et contré lointaine. Un enfant de lumière et aux couleurs amérindienne et bantou, vint au monde, chez les hommes, sur les rives de l’axé. Le jour de sa venue à Bahia, sa mère cru que ce serait une fille et la sage femme un garçon. Mais la compagne regarda en dessous et clamas Il a l’axé, il a tout ce qui faut. Ce nouveau nés avait toutes les vertus d’une pondération physique et mentale. Cette sagesse était protéger par une forêt de berimbaux et un orchestre de kamichis qui reprenaient en refrain. Ou sim, sim, sim! Ou nào, nào, nào ! Il se mit à pleuvoir. C’est ainsi que les hommes le prénomère Bimba, désignation de la masculinité et de la force. Ce jour fut transcender, mystifier et fêter par les rythmes de samba et le batuque. Son père et un ancien esclave étaient le Maître qui féconda l’univers. C’est ainsi que le fils de Salomon pris pour la première fois sa nourriture céleste. Elle était représenter au centre de son térreïo de deux triangles entrelacés qui représentent l’équilibre d’Odudua « la terre » et Obatalà « le ciel ». Le cercle lui est une protection contre les maux du corps et de l’esprit. La croix symbolise à la fois le christ et le croisement d’Exu. Ce symbole mystique est devenu la matrice de la capoeira, de sa mère, de l’axé et de l’univers. Aujourd’hui encore il influence et accompagne grands nombres de maîtres de capoeira. Bimba est devenu une icône et un symbole de liberté. Il est devenu le plus grand Maître de capoeira avec Maître pastinia. Le fils de Salomon à été à la mesure de ses ambitions et de sa destiné. Nous capoeiriste nous lui rendons hommage à ce jour et pour l’éternité.

Instructeur Camara (Jacaranda)
Bruxelles le 03/11/2009

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